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Suivi des nurseries de requins dans les Antilles françaises © Alain Goyeau
Kap Natirel
Suivi des nurseries de requins dans les Antilles françaises
Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin
Lancé en 2013, projet annuel
Amélioration des connaissances • Bénévolat • Projet TEMEUM
En 2019, l’association a bénéficié des fonds Te Me Um pour réaliser une septième année de suivi (2020) des nurseries de requins dans les Antilles françaises, dans l’objectif d’acquérir des données supplémentaires sur leur reproduction et d’identifier de nouvelles nurseries. L’équipe salariée de Kap Natirel et son armée de bénévoles ont arpenté les plages antillaises à pied et un drone a également été utilisé pour prospecter certains sites par survol aérien. De nouveaux sites de nurserie ont été trouvés en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélémy ! Un rapport a été rédigé et comporte de nouvelles préconisations de gestion. Ce micro-projet a également permis de sensibiliser le grand-public à la protection des zones de
nurseries, qui peuvent être fortement perturbées par les activités côtières. L’affiche, les vidéos et la bande dessinée produites ont permis de recruter des bénévoles pour participer au suivi.
Pour devenir bénévole, merci de contacter contact@kapnatirel.org
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contact@kapnatirel.org
Remise en l'état et valorisation de la biodiversité du site de la Poudrière © Ville du Gosier
Ville du Gosier
Remise en l'état et valorisation de la biodiversité du site de la Poudrière
Guadeloupe
Lancé en 2019, projet terminé en 2020
Bénévolat • Projet TEMEUM • Restauration d'habitats
L’objectif du micro-projet est de redonner son caractère naturel au site de la Poudrière, une mangrove située sur la côte Sud de Grande-Terre. En décembre 2020, une action de nettoyage a été menée par une armée de bénévoles sur le site. Elle a permis de sensibiliser le grand-public à la protection de la nature. Suite à cette action, le Conservatoire du Littoral a procédé à l’enlèvement mécanique des véhicules hors d’usage, des déchets immergés et ensablés et autres dépôts sauvages. L’accès au site a également été limité. Une fois nettoyé, le site a servi de support à une aire marine éducative, dispositif proposé par l’Office Français de la Biodiversité, qui a permis aux élèves de l’école de Poucet de participer à la gestion écologique du site. Ils ont été sensibilisés à sa protection, en découvrant ses richesses et les acteurs qui le font vivre.
courrier@villedugosier.fr
Dératisation de l'îlet Chancel pour la conservation de l'Iguane des Petites Antilles © Gligli44
SEPANMAR
Dératisation de l'îlet Chancel pour la conservation de l'Iguane des Petites Antilles
Martinique
Lancé en 2019, projet terminé en 2019
Espèce exotique envahissante animale • Projet TEMEUM
L’objectif de ce micro-projet est de lutter contre les rats sur l’îlet Chancel, qui menacent la survie de l’Iguane des Petites Antilles, espèce endémique des îles du nord des Antilles, en danger critique d’extinction. Du 27 mars au 2 avril 2021, une opération de dératisation a été menée en partenariat avec l’Office National des Forêts sur l’îlet Chancel à l’aide de pièges. Elle a permis la capture et la mise à mort de 44 rats. Les résultats de cette campagne réduite serviront à élaborer un protocole plus conséquent afin de poursuivre les captures sur l’îlet, qui accueille quelques 500 Iguanes des Petites Antilles, derniers spécimens d’une espèce unique au monde.
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sepanmar@gmail.com
Expérience pilote de contrôle de rats dans les falaises littorales de Petite-île © B.navez
Nature Ocean Indien
Expérience pilote de contrôle de rats dans les falaises littorales de Petite-île
La Réunion
Lancé en 2017, projet terminé en 2017
Espèce exotique envahissante animale • Projet TEMEUM • Restauration d'habitats • Restauration d'espèces
L’objectif de ce projet était d’éradiquer les rats présents sur les falaises littorales de Petite-Ile, à la Réunion et d’évaluer les bénéfices de cette éradication sur la flore et les geckos indigènes, afin d’améliorer la gestion écologique du site. Le contrôle des rats a été effectué seulement
pendant 3 mois (mars à juin 2017), mais a mis en évidence la faisabilité technique d’une telle opération. La nécessité d’effectuer des opérations
d’empoisonnement plus nombreuses et plus fréquentes qu’initialement prévu n’a pas permis à l’association d’effectuer un contrôle des rats sur
une année et un suivi de recolonisation.
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natureoceanindien@gmail.com
Etude de l'écologie alimentaire de la Rousette noire © GCOI - Sarah Caceres, Jean-Noel Jasmin
Gruope Chiroptères Océan Indien
Etude de l'écologie alimentaire de la Rousette noire
La Réunion
Lancé en 2019, projet terminé en 2019
Amélioration des connaissances • Projet TEMEUM
La Roussette noire est menacée par la déforestation et la chasse. Elle est appréciée pour sa chair et la production d’huile et est perçue comme un
ravageur des cultures fruitières, si bien que plus de la moitié de la population mauricienne a été abattue suite à une décision du gouvernement
entre 2015 et 2018. Afin d’éviter d’éventuelles situations conflictuelles avec les arboriculteurs réunionnais, il est désormais urgent d’en savoir plus
sur le régime alimentaire de la Roussette noire et son utilisation de l’habitat. Le GCOI a donc équipé certains individus de balises GPS afin d’avoir des
informations sur les arbres fréquentés par les roussettes. Grâce à divers financements, dont celui du programme Te Me Um, l’association a pu poursuivre ses études sur la Roussette noire jusqu’en 2020. Des dizaines de milliers de points GPS ont été collectés, puis analysés en faisant appel à la télédétection, pour tenter d’identifier les essences d’arbres fréquentés par les roussettes. La méthode utilisée n’avait jamais été testée sur l’île de La Réunion et est en cours de développement par le GCOI. Elle est encore à améliorer, notamment pour identifier les essences d’arbres dans les zones où le couvert forestier est complexe.
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contact@gcoi.org
Etude sur la restauration spontanée de la forêt de l'îlot de Mbouzi © Thomas ROUSSEL
Naturalistes de Mayotte
Etude sur la restauration spontanée de la forêt de l'îlot de Mbouzi
Mayotte
Lancé en 2018, projet terminé en 2018
Amélioration des connaissances • Projet TEMEUM • Restauration d'habitats
L’objectif de cette étude est de mieux comprendre le processus de restauration de la forêt afin d’y adapter les mesures de restauration écologique. L’association des naturalistes de Mayotte, gestionnaire de la réserve, a ainsi fait appel à Vincent Boullet de Nésogènes, qui a réalisé une analyse des habitats, des trajectoires agropastorales et des principaux traits fonctionnels, à partir de relevés botaniques sur le terrain et de photo-interprétation.
Ce projet a permis d’étayer les principes d’une restauration indigène des milieux semi-secs de Mayotte fondée sur l’expérience réelle et le recul des 60 années de cicatrisation post-agricole de l’îlot Mbouzi. Il en est notamment ressorti que les essences indigènes contribuent de façon très performante aux cicatrisations spontanées forestières observées sur l’îlot Mbouzi.
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secretariat@naturmay.org
Suivi des populations de tortues marines de la vasière des Badamiers © Oulanga Na Nyamba
Oulanga Na Nyamba
Suivi des populations de tortues marines de la vasière des Badamiers
Mayotte
Lancé en 2010, projet annuel
Amélioration des connaissances • Projet TEMEUM
Ce projet a pour objectif de poursuivre le suivi des tortues marines par photo-identification afin de mieux connaître leur écologie et leur comportement. Ces suivis ont permis d'identifier que la majorité des individus présents dans la Vasière sont des juvéniles, fidèles au site et essentiellement présents pour s'alimenter. Certaines zones du chenal de la vasière semblent être davantage utilisées que d'autres ce qui pourrait illustrer l'existence de potentielles zones territoriales.
Pour devenir bénévole, merci de contacter contact@oulangananyamba.com
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contact@oulangananyamba.com
Pratiquer l'apiculture pour préserver les mangroves mahoraises
Association Mangrove Environnement
Pratiquer l'apiculture pour préserver les mangroves mahoraises
Mayotte
Lancé en 2019, projet terminé en 2019
Projet TEMEUM
Ce projet vise a développer l'apiculture dans l'arrière-mangrove de Tsimkoura par la formation des agriculteurs locaux et des bénévoles et l'installation de ruches. Au total, 5 agriculteurs, 9 bénévoles et 2 stagiaires ont été formés à l'apiculture dans le but de construire leur propre rucher.
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contact@mayottenatureenvironnement.com
Restauration de la mangrove de Tina Golf © SOS Mangrove NC
SOS Mangrove NC
Restauration de la mangrove de Tina Golf
Nouvelle-Calédonie
Lancé en 2019, projet terminé en 2019
Projet TEMEUM • Restauration d'habitats
Le projet a pour objectif de restaurer la mangrove urbaine de Tina à Nouméa., zone humide menacée par l'urbanisation. Les membres et bénévoles d’SOS Mangrove NC ont donc creusé un nouveau chenal pour relier la lagune, dans laquelle se trouve la mangrove, à la mer. La mangrove Tina a retrouvé son hydrodynamisme naturel. De nouveau alimentés par la mer, les palétuviers ont retrouvé une bonne croissance et les petits alevins se développent en grand nombre.
Pour devenir bénévole, merci de contacter sosmangrovesnc98@gmail.com
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sosmangrovesnc98@gmail.com
Installation de ruchers sentienelles à Wallis-et-Futuna © ©Vetea Lutui-Tefuka
Association Meli o Uvea mo Futuna
Installation de ruchers sentienelles à Wallis-et-Futuna
Wallis et Futuna
Lancé en 2019, projet terminé en 2019
Projet TEMEUM
Ce projet a eu pour objectif d'installer des ruches de contrôle et d'observation aux entrées du territoire, dans les deux aéroports et les trois ports de l'archipel. Des procédures de contrôle ont ainsi pu être déployées par la création d'un réseau d’épidémie-surveillance apicole et l'installation des ruches.
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initiatives-outre-mer@lpo.fr
Lutte contre la fourmi folle pour sauver le Monarque de Fatu Hiva © Benjamin IGNACE
SOP Manu
Lutte contre la fourmi folle pour sauver le Monarque de Fatu Hiva
Polynésie française
Lancé en 2017, projet terminé en 2018
Espèce exotique envahissante animale • Projet TEMEUM
Ce projet a permis d'identifier le territoire occupé par la Fourmi folle jaune, une espèce exotique envahissante originaire d'Afrique donc l'impact sur la faune est important. L'espèce a ainsi été identifiée en aval de l'aire de répartition des Monarques de Fatu Hiva. Des traitements ont donc été appliqués sur les zones identifiées malgré les conditions complexes en forêt tropicale humide et sur des fortes pentes.
sop@manu.pf
Sauvegarde d'urgence du Monarque de Fatu Hiva © Benjamin IGNACE
SOP Manu
Sauvegarde d'urgence du Monarque de Fatu Hiva
Polynésie française
Lancé en 2022, projet en cours
Restauration d'espèces
De 2022 à 2023, l'association SOP Manu déploie un projet urgent de sauvegarde du Monarque de Fatu Hiva. Ce projet vise à effectuer une reproduction en captivité de l’espèce dans le but de mettre en place un programme d'élevage permettant de maintenir une population durable et à terme de produire des jeunes à relâcher dans le milieu naturel. Pour cela, plusieurs étapes sont nécessaires : collecte des œufs dans les nids de Monarque de Fatu Hiva, incubation artificielle des œufs et élevage des jeunes poussins. Ce projet permettra ainsi de créer une population de secours, protégée de la malaria et de la prédation engendrée par les rats et les chats.
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Thomas GHESTEMME
sop@manu.pf